La vérité sur le Web Scraping pour l’Open Finance
Pourquoi le web scraping est essentiel pour donner vie à l’Open Finance
Quiconque a travaillé dans le secteur des services financiers au cours des dix dernières années a probablement entendu parler du web scraping d’une manière ou d’une autre. Avant la mise en œuvre de la dernière directive PSD2 (directive révisée sur les services de paiement), qui permet aux banques de se connecter à des fournisseurs tiers (TPP) par le biais d’API sécurisées et normalisées, le web scraping était à peu près le seul moyen pour le mouvement Open Banking de prendre son envol.
Malheureusement, ces API ont une portée limitée : elles ne permettent que le partage sécurisé des données des comptes courants. Bien sûr, cela est tout à fait logique pour l’essentiel des besoins liés à l’Open Banking. Mais comme nous le savons tous, pour comprendre l’ensemble de la situation financière d’un individu ou d’une entreprise, il faut aller bien au-delà des seules données de compte courant.
C’est pourquoi le web scraping est en grande partie un outil essentiel pour développer l’Open Finance et, à terme, l’Open Data. Et si le terme « web scraping » lui-même peut sembler quelque peu intrusif, invasif ou même peu sûr, lorsqu’il est bien fait et avec les précautions appropriées en place pour protéger les données d’un utilisateur, il peut être encore plus sûr, sécurisé et efficace en tant que connecteurs API. Powens maîtrise parfaitement ce process.
Sachant qu’il y a beaucoup de désinformation et de malentendus sur la façon dont les utilisateurs peuvent partager en toute sécurité leurs données financières avec les TPP – que ce soit via des API ou des solutions basées sur le web scraping – nous avons pensé qu’il était temps de dissiper une fois pour toutes les idées fausses qui ont entouré la pratique du web scraping pour Open Finance.
Qu’est-ce que le web scraping pour l’Open Finance ?
Si vous êtes novice en la matière, vous vous demandez peut-être : « Qu’est-ce que le web scraping pour l’Open Finance exactement ? ». L’appellation « Open Finance » dans ce cas est une distinction importante car il existe en fait de nombreux autres cas d’utilisation du web scraping – parfois aussi appelé screen scraping – en dehors du monde des services financiers. Dans le cadre de cet article, nous souhaitons nous concentrer sur le web scraping pour l’Open Finance. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il serait utile de vous proposer un petit rappel pour être sûr que nous sommes tous sur la même longueur d’onde.
Le web scraping pour l’Open Finance est plus ou moins un moyen pour les utilisateurs – qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises – de donner leur consentement aux TPP, par exemple les fournisseurs de services de paiements tels que Powens, pour qu’ils puissent accéder à une série de données financières utiles. Ces données peuvent inclure tout type d’informations, telles que des transactions sur un compte-chèques, les détails relatifs à l’épargne et aux investissements dans un portefeuille de gestion de patrimoine, etc.
Pour accéder à ces données, l’utilisateur doit communiquer les données de connexion de son compte financier à un TPP, qui se « connecte » ensuite au compte – avec l’autorisation explicite de l’utilisateur – pour » scraper » ses données. L’objectif final est simple : en ayant accès à ces données, les entreprises peuvent offrir à leurs clients une meilleure expérience utilisateur ou des produits, services et offres plus personnalisés. Par exemple, de nombreux prestataires de services financiers ou compagnies d’assurance peuvent souhaiter consulter ces données avant de prendre des décisions de crédit, de définir des polices d’assurance, de traiter des paiements instantanés, etc.
Malheureusement, le web scraping n’est pas toujours effectué en tenant compte de la protection et de la sécurité de l’utilisateur, surtout en dehors du secteur des services financiers, ce qui explique pourquoi la pratique elle-même a été stigmatisée comme une alternative moins sûre aux API. C’est la raison pour laquelle Powens s’est toujours efforcé de se surpasser pour s’assurer que les solutions de connectivité basées sur le web scraping soient conformes aux réglementations PDS2 établies. Il s’agit notamment de procéder à des audits réguliers avec les banques pour s’assurer que les données des clients qui sont partagées soient utilisées à bon escient.
En quoi le web scraping pour l’Open Finance est-il différent des APIs ?
Étant donné que toutes les solutions de web scraping pour l’Open Finance ne peuvent pas promettre le même niveau de sûreté, de confidentialité et de sécurité que celles créées par Powens, on pourrait penser que les régulateurs du secteur exigeraient que seules les API soient utilisées pour partager des données financières. Eh bien, non. Les organismes de réglementation mondiaux sont bien conscients que les API existantes ont des limites et, par conséquent, ils voient la valeur et l’innovation que le web scraping pour l’Open Finance peut apporter à l’ensemble du secteur. Donc, si les deux solutions de partage de données doivent cohabiter, qu’est-ce qui différencie réellement les API du web scraping ?
Pour faire simple, une API bancaire ouverte est un connecteur sécurisé, stable et réglementé – entre une banque ou une institution financière et un tiers (TPP) – qui ne nécessite pas que les utilisateurs partagent leurs informations d’identification. En outre, au cours des étapes d’authentification et de consentement du process de connexion, les utilisateurs peuvent spécifier exactement quelles seront les données auxquelles le TPP sera autorisé à accéder en leur nom. En d’autres termes, une API peut limiter la portée du partage des données en ne donnant pas aux TPP le droit de récupérer toutes les données du compte d’un utilisateur.
Les API étant soutenues par la réglementation PSD2 dans le but de favoriser l’essor de l’Open Banking, elles constituent un moyen plus propre, plus simple et (en principe) plus sûr pour les utilisateurs de partager leurs données. C’est pourquoi les API sont toujours la méthode préférée pour partager des données financières, si elles sont disponibles. Cependant, étant donné que la réglementation PSD2 n’a établi que des normes pour les API permettant le partage de données de comptes chèques (ou de comptes de paiement), le web scraping reste la norme d’excellence pour accéder à d’autres sources de données financières qui prennent en charge les solutions d’Open Finance (au-delà du cadre de l’Open Banking).
Ajoutant encore une autre couche de complexité, les API relevant de la réglementation PSD2 devaient être créées en interne par les banques, puis mises à la disposition des TPP. Développer, tester et déployer ces API n’a pas été une tâche facile pour les banques européennes. Sans compter que certaines banques étaient déjà réticentes à l’idée de perdre leur soi-disant monopole sur les données bancaires des comptes de leurs clients. Mais comme nous l’avons déjà dit, les données financières appartiennent au client ; les banques ne sont que des prestataires de services qui « hébergent » ces informations. Ainsi, même si elles ont pris leur temps pour déployer des connecteurs API sur mesure, elles savaient qu’il était essentiel de jouer gentiment dans le « bac à sable » de l’Open Banking pour conserver leurs clients à long terme. Pour beaucoup d’entre elles, il s’agissait en outre d’un catalyseur de la transformation numérique de l’intérieur.
Mais vu la difficulté rencontrée par les banques pour déployer avec succès leurs API, l’équipe de Powens a réalisé que le web scraping resterait une solution de repli au cas où les API viendraient à défaillir. C’est pourquoi nous avons décidé très tôt de conserver nos connecteurs pré-API, même après la connexion aux API bancaires, afin de garantir aux banques et aux TPP une connexion continue en cas de dysfonctionnements de l’infrastructure. Évidemment, nous espérons éviter ce genre de situation, mais il y a au moins une garantie en place lorsque cela se produit.
5 mythes courants sur le web scraping pour l’Open Finance démystifiés
Faire du web scraping pour l’Open Finance correctement n’est pas une tâche facile, surtout pour respecter les réglementations existantes en matière de sécurité des utilisateurs et de protection des données. Ces solutions prennent beaucoup de temps à développer et nécessitent une amélioration et un affinage constants au fil du temps. En d’autres termes, tous les procédés de web scraping ne sont pas égaux, et c’est pourquoi ils peuvent avoir une réputation négative.
Nous développons depuis plus de 10 ans des solutions d’Open Banking et d’Open Finance basées sur le web scraping parmi les plus sophistiquées et les plus sûres, et nous pouvons donc affirmer en toute confiance que nous le faisons mieux que n’importe quel autre acteur du secteur. C’est notre secret sauce. C’est aussi une des raisons pour lesquelles nos solutions ont permis de libérer tout le potentiel de l’Open Finance dans de nombreux cas d’utilisation. Les autres acteurs du secteur ne peuvent pas en dire autant.
Parce que nous savons à quel point le web scraping pour l’Open Finance peut être puissant – et le bien qu’il peut apporter aux utilisateurs quand il est bien fait – nous avons voulu clarifier quelques mythes persistants.
Mythe 1 : Le web scraping pour l’Open Finance a pris fin avec la réglementation PSD2
Loin de là. Les règlements PSD2 existants ont ouvert la voie au développement et au déploiement d’API qui seraient utilisées spécifiquement pour simplifier et rationaliser la manière dont les particuliers et les entreprises partagent uniquement les données de leurs comptes courants avec les TPP. Ces réglementations n’avaient aucune compétence en dehors du domaine des comptes courants. Pour aller au-delà de l’Open Banking et créer des solutions d’Open Finance, le web scraping doit rester la référence. Cela ne signifie pas que les réglementations futures ne créeront pas de normes pour le partage et l’accès à d’autres types de données financières, mais d’ici là, le web scraping reste le catalyseur de l’innovation.
Mythe 2 : Le web scraping pour l’Open Finance n’est pas sûr ou sécurisé
Ce n’est pas vrai du tout, mais certains TPP récemment créés aiment le répéter. Ils sont tout simplement jaloux de ce que Powens peut offrir via le web scraping pour l’Open Finance et qui leur fait défaut.
Nous avons passé des années à perfectionner nos solutions basées sur le web scraping pour nous assurer qu’elles répondent non seulement aux normes de sûreté et de sécurité des réglementations existantes, mais qu’elles offrent également aux utilisateurs une tranquillité d’esprit supplémentaire tout au long du processus d’authentification et de consentement. Nous avons également mis en place des mesures supplémentaires, comme des audits réguliers avec les banques et nos clients, afin de garantir que les données partagées via les connecteurs de web scraping soient utilisées aux bonnes fins.
Par exemple, si quelqu’un fait une demande de prêt, il se peut qu’il ne veuille partager ses données qu’à ce moment-là, afin de permettre une décision de crédit immédiate, puis fermer la connexion par la suite. Pour les solutions de comptabilité, en revanche, les utilisateurs doivent consentir à maintenir cette connexion ouverte pour que leur comptable ait accès en temps réel aux données transactionnelles.
Bien qu’il n’existe certainement pas de solution unique pour l’utilisation du web scraping pour l’Open Finance dans de multiples cas d’utilisation, les solutions que nous déployons au nom de nos clients – au profit de leurs utilisateurs – sont développées pour répondre en permanence aux normes de sécurité les plus élevées.
Mythe 3 : Le web scraping pour l’Open Finance n’est pas fiable
Bien que, dans la plupart des cas, nous préférions travailler avec des API, notamment parce qu’elles ont tendance à offrir des flux de travail plus simples et plus propres, elles ne sont pas infaillibles. Lorsque de nombreuses banques européennes ont commencé à déployer et à tester leurs API Open Banking récemment développées, un certain nombre de bugs et de problèmes techniques ont provoqué leur interruption. Bien que beaucoup de ces problèmes aient été résolus rapidement, ils pourraient bien se manifester à nouveau. Nous avons passé plus de 10 ans à perfectionner nos solutions basées sur le web scraping pour garantir des temps d’arrêt quasi nuls. C’est pourquoi, comme nous l’avons mentionné plus haut, nous avons gardé nos connecteurs de web scraping en place afin de disposer d’un plan de secours en cas de rupture des API.
Mythe 4 : Le Web scraping est réservé à l’Open Banking
Avant que la réglementation PSD2 ne définisse des normes relatives aux API pour le partage des données des comptes courants, la révolution de l’Open Banking a été amorcée par le web scraping. Maintenant que ces API existent, nous utilisons tout ce que nous avons appris en construisant le modèle Open Banking et nous l’appliquons pour débloquer une multitude de possibilités dans le cadre de l’Open Finance. En réalité, nous avons toujours eu une longueur d’avance sur les banques, les réglementations et le secteur des services financiers dans son ensemble, pour créer des innovations capables d’améliorer l’expérience des utilisateurs et d’inciter les principaux acteurs du secteur à adopter la transformation numérique.
Mythe 5 : Le « web scraping » pour l’Open Finance est un autre nom pour le « web crawler »
Un web crawler implique qu’il n’y ait pas eu le moindre consentement. Il s’agit en fait d’un outil qui reste inactif sur le web et qui récupère des données au fur et à mesure que vous avancez dans votre navigation. Ce n’est pas ce que fait le web scraping pour Open Finance, et encore moins la façon dont nous l’avons utilisé dans nos propres solutions. Chaque fois que Powens sert de connecteur entre les utilisateurs, leurs banques ou leurs institutions financières, et les entreprises intéressées par l’utilisation de leurs données pour fournir un produit ou un service spécifique, il existe un flux transparent et clair qui demande explicitement aux utilisateurs de s’authentifier – en vérifiant qu’ils sont bien le propriétaire du compte – et de donner leur permission pour partager leurs données. Il est important que les utilisateurs sachent ce qu’ils partagent et avec qui ils le partagent. Nous sommes simplement là pour faciliter cette interaction de la manière la plus sûre, la plus sécurisée et la plus efficace possible.
Exploitez le potentiel de l’Open Finance avec Powens
Quand nous parlons d' »Open Banking with Superpowers« , nous évoquons directement le web scraping pour l’Open Finance. Notre capacité à créer des technologies et des solutions pour aider à lancer le mouvement de l’Open Banking n’aurait pas pu être réalisée sans une expertise avancée en matière de web scraping. Et vu que l’Open Banking est pratiquement devenu omniprésent dans la vie des utilisateurs aujourd’hui, nous avons utilisé nos compétences en matière de web scraping pour imaginer, construire, transformer et innover l’avenir de l’Open Finance et au-delà.
De notre point de vue, rien de tout cela n’aurait été possible sans le web scraping pour l’Open Finance. Il est peut-être temps de changer le récit (presque entièrement) faux qui l’entoure.
Prêt pour booster votre activité avec la puissance de l’Open Finance ?
Contactez notre équipe dès aujourd’hui pour organiser une démo sur nos produits et services d’Open Finance.